This is default featured slide 1 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.This theme is Bloggerized by Lasantha Bandara - Premiumbloggertemplates.com.

This is default featured slide 2 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.This theme is Bloggerized by Lasantha Bandara - Premiumbloggertemplates.com.

This is default featured slide 3 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.This theme is Bloggerized by Lasantha Bandara - Premiumbloggertemplates.com.

This is default featured slide 4 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.This theme is Bloggerized by Lasantha Bandara - Premiumbloggertemplates.com.

This is default featured slide 5 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.This theme is Bloggerized by Lasantha Bandara - Premiumbloggertemplates.com.

Monday, May 21, 2012

Téléchargement Gratuit Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser

Téléchargement Gratuit Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser

Les quantités de collections de guides que nous offrons dans les listes de contrôle dans ce sites sont vraiment nombreux. Beaucoup de titres, de sujets variantes, ainsi que les thèmes sont produits par des auteurs de variations. De plus, ils sont également libérés de nombreux éditeurs dans le monde. Ainsi, vous pouvez trouver non seulement Les Moules : 53 Recettes, By Christophe Wasser dans ce site. De nombreux innombrables livres peuvent être votre vie pour de bons amis commencent à partir de maintenant.

Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser

Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser


Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser


Téléchargement Gratuit Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser

Découvrez beaucoup plus de rencontres et aussi des connaissances en examinant le livre intitulé Les Moules : 53 Recettes, By Christophe Wasser Ceci est un e-book que vous cherchez, non? Cela corrige. Vous êtes venus au meilleur site Web, après. Nous vous donnons constamment Les Moules : 53 Recettes, By Christophe Wasser, ainsi que les livres les plus préférés du monde entier de télécharger et aussi apprécié la lecture. Vous ne pouvez pas négliger que la visite de cet ensemble est un but ou peut - être par hasard.

Lorsque vous êtes vraiment friands de ce que l'appel téléphonique que le livre, vous aurez la publication la plus bien-aimé, pas vous? Ça y est. Nous venons à vous faire de la publicité d'un livre fascinant d'un expert auteur. Le Les Moules : 53 Recettes, By Christophe Wasser est le livre qui vient toujours être un bon ami. Nous favorisons cette publication dans le dossier doux. Lorsque vous avez le fichier doux de cette publication, il soulagera dans l'analyse ainsi que l'amener partout. Pourtant, il ne sera certainement pas aussi difficile que le livre imprimé. Depuis, vous pouvez conserver le fichier dans l'appareil.

Lorsque vous avez l'intention de l'examiner dans le cadre des tâches dans la maison ou au travail, ces documents peuvent également être enregistrés dans le système informatique ou un ordinateur portable. Donc, vous ne pouvez pas ne doit être inquiété avec effusion la publication publiée lorsque vous l'amener quelque part. Ceci est l'une des meilleures raisons que vous avez à choisir Les Moules : 53 Recettes, By Christophe Wasser comme l'un de vos produits d'analyse. Toutes les nuances méthode facile vos tâches à être plus simples. Il va certainement vous conduira également à rendre la vie va beaucoup mieux.

Après avoir obtenu le dossier du Les Moules : 53 Recettes, By Christophe Wasser, vous devez comprendre les moyens de gérer votre temps de vérifier. Bien sûr, beaucoup de gens ont différentes façons d'organiser le moment. Vous pouvez l'utiliser dans votre temps libre à la maison, au bureau ou à la veille de repos. fichier Guide peut être conservé aussi comme l'un des produits ici et maintenant d'analyse

Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser

Détails sur le produit

Broché: 111 pages

Editeur : Ouest-France (18 janvier 2011)

Langue : Français

ISBN-10: 2737352428

ISBN-13: 978-2737352423

Dimensions du produit:

20,5 x 0,7 x 13,5 cm

Moyenne des commentaires client :

5.0 étoiles sur 5

1 commentaire client

Classement des meilleures ventes d'Amazon:

348.481 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)

bon livre de recettes surtout pour un ami qui habite dans l'est. Ravie de tous ces mélanges que nous ne pouvons pas imaginer

Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser PDF
Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser EPub
Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser Doc
Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser iBooks
Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser rtf
Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser Mobipocket
Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser Kindle

Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser PDF

Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser PDF

Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser PDF
Les moules : 53 recettes, by Christophe Wasser PDF

Monday, May 14, 2012

Obtenir un ebook gratuit La tragédie soviétique, by Martin Malia

Obtenir un ebook gratuit La tragédie soviétique, by Martin Malia

Quand quelques autres peuples se sentent encore si difficile de trouver cette publication, vous pourriez ne pas traiter de ce trouble. Vos moyens pour utiliser le lien Web et prennent également partie de ce site est juste. Vous pouvez localiser la ressource du livre La Tragédie Soviétique, By Martin Malia qui ira certainement pas à chaque fois. Pour faire état terrible, il se transforme en l'un des tenants de manière vous conduire à une utilisation toujours et également utiliser la technologie moderne et sophistiqué.

La tragédie soviétique, by Martin Malia

La tragédie soviétique, by Martin Malia


La tragédie soviétique, by Martin Malia


Obtenir un ebook gratuit La tragédie soviétique, by Martin Malia

Comment une idée peut être obtenu? En regardant les célébrités? En voyant la mer et compte tenu aussi de la mer tissages? Ou en consultant une publication La Tragédie Soviétique, By Martin Malia Tout le monde aura certaine caractéristique d'acquérir l'inspiration. Pour vous qui sont en train de mourir de livres et aussi obtenir systématiquement les inspirations de publications, il est en fait un excellent être ici. Nous vous dévoilerons des centaines de compilations Guide La Tragédie Soviétique, By Martin Malia pour lire. Si vous comme celui - ci La Tragédie Soviétique, By Martin Malia, vous pouvez prendre en plus comme le vôtre.

Nous comprenons et reconnaissons que, souvent, les livres se sentiront certainement vous faire vraiment ennuyé. Oui, investir parfois de vérifier que sur sera précisément la rendre vraie. Néanmoins, il y a des moyens pour vaincre ce trouble. Vous ne pouvez passer votre temps pour vérifier dans quelques pages ou pour remplir le temps supplémentaire. Ainsi, il ne vous fera pas vous ennuyer constamment faire face à ces mots. Et aussi un point essentiel est que ce matériel de publication sujet extrêmement intéressant d'examiner. Ainsi, lors de la lecture La Tragédie Soviétique, By Martin Malia, nous sommes sûrs que vous découvrirez certainement pas le temps ennuyer.

Sur la base de cette situation, il est clair que le temps de lire cette publication n'investiront pas jeté. Vous pouvez commencer à conquérir cette publication de données souple pour que beaucoup mieux produit de lecture. Oui, localiser cette publication comme livre de révision offrira certainement vous une expérience unique. Le sujet intéressant, des mots simples à reconnaître, ainsi que la mise en valeur accrocheur vous faire sentir vraiment à l'aise de ne lire que ce La Tragédie Soviétique, By Martin Malia

Pour obtenir le livre d'examiner, comme exactement ce que vos amis proches avez, vous devez vérifier le lien web de la page guide sur ce site. Le lien Web montrera comment vous allez certainement obtenir le La Tragédie Soviétique, By Martin Malia Cependant, le livre dans le dossier doux sera également très facile à lire à chaque fois. Vous pouvez le prendre à droite dans l'unité de l'appareil ou de l'ordinateur. Donc, vous pourriez vous sentir si simple à conquérir ce appel téléphonique expérience d'analyse comme formidable.

La tragédie soviétique, by Martin Malia

Détails sur le produit

Poche: 704 pages

Editeur : Seuil (18 mars 1999)

Collection : Points Histoire

Langue : Français

ISBN-10: 202036283X

ISBN-13: 978-2020362832

Dimensions du produit:

18 x 10,8 x 2,9 cm

Moyenne des commentaires client :

4.0 étoiles sur 5

5 commentaires client

Classement des meilleures ventes d'Amazon:

251.861 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)

Même si le point d vue des auteurs sortis de la seule option " totalitarienne" aujourd'hui n est plus celle du livre , quelle culture !! quel universitaire !! a recommander a tous .

Universitaire de renom, Martin Malia est sans nul doute, avec Nicolas Werth, un des auteurs les plus stimulants et érudits sur l'histoire de l'union soviétique. C'est un ouvrage bien documenté, très facile à lire malgré sa longueur, et au final assez convaincant. Il est peut être moins original que le court ouvrage "Comprendre la révolution russe", retranscription d'un séminaire donné à l'EHESS, mais il a l'avantage de couvrir toute la période. Très critique à l'égard de l'utopie communiste, et peut-être même à l'égard de toute volonté de plannification, Malia rapelle la pertinence du concept de totalitarisme et des analyses d'Hannah Arendt, centrées sur la mécanique du pouvoir. Contre l'école dite révisionniste des années 70, qui, en se focalisant sur les transformations économiques et sociales et donc sur une vue "d'en bas", tendait à considérer le régime soviétique comme un parmi d'autres, Malia souhaite souligner que le régime soviétique fut la première utopie en marche, le seul régime expressément idéologique (il se plait d'ailleurs à noter l'inversion des catégories d'infrastructure et de superstructure nécessaire à l'historien pour analyser ce régime). Dès lors, "il s'agit de réhabiliter une histoire "d'en haut" aux dépens d'une histoire "d'en bas" comme force motrice du développement du communisme soviétique". L'idée est stimulante, bien que la pertinence de cette dichotomie soit sans doute critiquable, et Malia fournit une grille de lecture où l'on perçoit bien cette aberration d'un régime pour lequel la réalité a tort face à la dynamique nécessaire et universelle de la lutte des classes. Dans ce livre écrit après la chute du communisme, transpire un certain triomphalisme, celui de l'historien auquel l'histoire a donné raison. C'est peut être sur ce point qu'il est possible d'émettre quelques réserves. En effet il y a sans doute longtemps que Malia est convaincu qu'un régime communiste n'est pas viable. S'autorisant de son effondrement mondial, il estime explicitement dans son introduction qu'il faut désormais expliquer que le communisme ne pouvait que mener à l'échec. Si la vieille mise en garde selon laquelle il ne faut pas confondre le communisme et l'épisode soviétique peut aujourd'hui laisser sceptique, on peut aussi s'interroger devant cette fresque presque trop belle, ou trop macabre, où chaque pas du régime est un pas vers sa mort prochaine. "A mon commencement est ma fin": Malia cite cette formule d'Eliot pour souligner encore un peu plus que la chute était inévitable. A l'évidence, il est clair que le communisme n'a jamais montré une aussi grande capacité d'adaptation et de réforme que le "capitalisme", mais en voyant, rétrospectivement, une fin inscrite dès le début, Martin Malia quitte peut-être le territoire de l'historien pour céder au travers de celui-là même auquel il s'oppose: Marx. L'idée qu'il y a une "logique" de l'histoire n'est pas à rejeter en bloc, mais par souci méthodologique l'historien gagne toujours à considérer que l'histoire aurait sans doute pu être autre. Aussi peut-on regretter l'usage un peu trop fréquent du qualificatif de "naturel" pour désigner l'économie et les institutions de l'ouest, celles de l'est apparaissant à rebours comme des anomalies, voire des monstruosités. Comme le soulignait Borges, l'histoire est un labyrinthe dont nous n'empruntons qu'un chemin. Ces légers reproches ne doivent toutefois pas laisser penser que l'on a ici un texte "partisan": c'est un grand texte et, je le répète, une grille de lecture fort stimulante. Il est toutefois à noter qu'il a été l'objet de fortes critiques et que la querelle dont il représentait l'un des termes, optique "totalitaire" contre "révisionnistes", tend aujourd'hui à être délaissée avec bonheur pour des analyses des rapports entre pouvoirs et sociétés qui se révèlent très stimulantes. Grosso modo, le reproche qui est alors adressé à Malia est de reproduire la vue que le pouvoir souhaitait donner de lui-même, celui d'un contrôle total, ce qui le conduit à sous-estimer les diverses accomodations, détournements ou autres comportements pas toujours si dociles de la population. Pour cette analyse, qui a le grand mérite de multiplier les échelles d'obseration des relations entre pouvoirs et société, on pourra se reporter à la Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine (2002), avec une série d'excellents articles coordonnés par Sandrine Kott.

Ce livre de Martin Malia (professeur et spécialiste de la Russie) représente une grande oeuvre concernant le Totalitarisme Communiste Soviétique, de sa création le 25 octobre 1917 à Petrograd en Russie par Lénine, Trotski et Staline..., jusqu'à son effondrement en 1991.Pour toute la suite du commentaire, je précise ici une indication terminologique importante : en effet, il faut comprendre dans cet ouvrage, le terme Socialisme, uniquement dans sa version maximaliste, c'est-à-dire : le Communisme.D'abord, Martin Malia résume fort bien le rôle prépondérant de la VIOLENCE pour Karl Marx (page 63) :"Soulignons une fois encore que, pour Marx, cette lutte des classes passe inévitablement par la confrontation physique : l'"expropriation des expropriateurs" se ferait par une révolution violente, car "les révolutions sont les locomotives de l'histoire" et "la violence est l'accoucheuse de l'histoire".(...) Karl Marx n'était pas un social-démocrate."Martin Malia nous montre de quelle manière Lénine a puisé dans les écrits de Marx, pour fonder son système Totalitaire Communiste réel (page 108) :"Le résultat de la rencontre de Marx par Lénine fut la création de la plus extraordinaire institution politique des Temps modernes, le Parti communiste. Le "Manifeste" de Marx accordait déjà un rôle d'avant-garde à ceux qu'il appelait "les communistes", et il est certain qu'il dirigea la Première Internationale avec des méthodes autoritaires et des techniques de manipulation que l'on peut très justement qualifier de "protoléninistes"."La vision manichéenne pour ne pas dire absurde et primaire de Lénine, reprise de celle de Marx, relevait de l'opposition viscérale entre une "classe prolétarienne" et une "classe bourgeoise" ; l'une des deux devant disparaître de la surface de la planète en étant..., EXTERMINEE !Cette idéologie Terroriste et Génocidaire était d'autant plus aberrante qu'à cette époque la paysannerie représentait encore environ 80 % de la population Russe, alors qu'il n'y avait environ que 3 millions d'ouvriers sur une population totale de 170 millions de Russes, soit seulement 2% ; et une faible proportion de "bourgeois".Alors pour atteindre son objectif haineux de domination totale, Lénine créa en 1902 - 1903 son Parti Bolchevique (Communiste).Après l'échec sanglant de la Révolution de 1905, le Tsar Nicolas II comprit enfin, qu'il était urgent d'entreprendre des réformes en Russie. Le ministre Stolypine fut chargé de cette lourde et cruciale mission. Mais il fut assassiné en 1911, ce qui stoppa l'élan de restructuration de la Russie. Nicolas II se renferma alors sur son régime autocratique hérité de la longue lignée des Romanov, famille à la tête du Pouvoir Tsariste depuis 300 ans, en Russie.Puis survint la Première Guerre Mondiale en 1914.Début 1917, le peuple se révolta contre les privations engendrées par le régime Tsariste et la guerre. Les ouvriers se mirent en grève à Petrograd (la Capitale) pour se plaindre de la pénurie généralisée.En février 1917, la Révolution Populaire eut lieu, et le 3 mars, Nicolas II fut contraint d'abdiquer.Immédiatement, il fut constitué un Gouvernement Provisoire.En avril, Lénine qui vivait à Zurich rentra à Petrograd. Et avec ses "Thèses d'avril", il lança le slogan démagogique et propagandiste : "A bas la guerre, à bas le gouvernement provisoire, tout le pouvoir aux soviets !".Pour Lénine comme pour Marx, la "lutte des classes" devant être prise au sens littéral du terme, la prise du Pouvoir ne pouvait se faire que par la violence. Suivant les préceptes de Marx, Lénine appelait donc les "masses" à "l'expropriation des expropriateurs" et à "voler ce qui avait été volé".Au mois de juillet, les Bolcheviques tentèrent un putsch qui échoua en quelques jours. Lénine dut alors s'exiler en Finlande.Lénine rentra incognito à Petrograd le 10 octobre, et convoqua immédiatement le Comité Central du Parti Bolchevique, afin de prendre la décision qui devait conduire à l'Histoire de la tragédie du Totalitarisme Communiste réel : celle du vote du coup d'État ! Elle fut validée à 10 voix contre 2 (Zinoviev et Kamenev).Dans la nuit du 24 au 25 octobre 1917, le Comité Militaire Révolutionnaire (C.M.R.) dirigé par Trotski, avec l'aide des marins de la flotte de la Baltique (ou marins de Cronstadt) et des Gardes Rouges, s'emparèrent des centres névralgiques de Petrograd.Le 25 octobre, le Gouvernement Provisoire de Kerenski fut renversé par le coup d'État militaire Bolchevique ; et Lénine nommé : Président du Conseil des Commissaires du Peuple de la République Soviétique de Russie.Les deux principaux responsables (avec d'autres dont Staline) étaient donc : Lénine pour ses rôles de théoricien, d'organisateur et de dirigeant depuis de longues années, du Parti Bolchevique ; et Trotski en tant que co-théoricien, qui a su méthodiquement organisé le coup d'État militaire.Mais si ce coup d'État n'a fait que peu de victimes à Petrograd (le Gouvernement Provisoire manquait de régiments militaires disponibles à cette période) ; en revanche, les combats firent de nombreuses victimes à Moscou et dans le reste de la Russie.Dès le 7 décembre 1917, Lénine fonda l'un des deux organes de répression du Parti Bolchevique, destiné à appliquer la "Dictature du prolétariat" : la Tcheka, la Police Politique dirigée par un Aristocrate Polonais rallié au Bolchevisme, Felix Dzerjinski.A la fin de 1917 eurent lieux les élections au suffrage universel en vue de réunir l'Assemblée Constituante. Le vainqueur fut le Parti Socialiste Révolutionnaire avec 40 % des voix, alors que le Parti Bolchevique récolta seulement 24 % des voix et des sièges.L'Assemblée Constituante fut donc convoquée le 5 janvier 1918, contre la volonté de Lénine. Et de toute manière l'Assemblée fut dissoute par la force, dès le lendemain sur ordre de Lénine.En seulement 2 mois, depuis la prise du Pouvoir par les Bolcheviques, ceux-ci s'attaquèrent par deux fois aux institutions : d'abord, le 25 octobre donc lors du coup d'État militaire, puis en dissolvant l'Assemblée Constituante par la violence. Sans parler de la foultitude d'assassinats déjà commis contre les imaginaires "ennemis du peuple", en si peu de temps.Début mars, Trotski fit signer à Brest-Litovsk une paix séparée avec l'Allemagne, mais en sacrifiant la Russie, d'importants territoires. L'objectif des Bolcheviques étant d'obtenir la paix, uniquement afin d'avoir les mains libres pour transformer cette Première Guerre Mondiale en une Guerre Civile, dans un premier temps intérieure, puis mondiale...Au 1er trimestre 1918, le second organe de répression du Pouvoir Bolchevique fut créé. Il s'agit de l'Armée Rouge fondée par Trotski. Durant la Guerre Civile, entre 5 et 6 millions de Russes furent enrôlés dans l'Armée Rouge ; et environ 3 millions de soldats désertèrent.L'idéologue qu'était Trotski, n'hésita pas à recruter des milliers d'officiers et de sous-officiers expérimentés de l'ex-Armée Tsariste pour encadrer son Armée Rouge. Eh oui ! Le Communisme réel devait parfois savoir se montrer pragmatique face aux contraintes du terrain...Mais ce pragmatisme n'excluant ni le contrôle et encore moins la confiance, Trotski fit suivre les officiers de très près par un corps de Commissaires Politiques et en prenant soin de garder leurs familles en "otages".A partir du 12 juin 1918, le gouvernement Bolchevique décréta la Nationalisation de toute l'industrie lourde, puis de l'industrie légère, du commerce de gros, du commerce de détail, des coopératives, ainsi que des entreprises artisanales et commerciales à partir de cinq employés..., bref quasiment toute l'économie du pays appartenait désormais à l'Etat-Parti-Unique Communiste !Dans le cadre du Communisme de Guerre, la "lutte des classes" aux villages fut déclenchée contre les "koulaks petits-bourgeois" (petits propriétaires terriens). En réalité, l'objectif du Communisme de Guerre consistait dans la réquisition par la violence des récoltes agricoles dans la paysannerie.Pour ces réquisitions, le Commissariat de l'Approvisionnement était secondé dans son infâme mission par la Tcheka, contre les soi-disant ennemis "accapareurs" et les "koulaks".Le 5 septembre Lénine fit paraître le décret sur la Terreur Rouge Bolchevique.En 1919, furent créées les premières fermes d'État ou Sovkhozes. Même si la sécheresse fut importante pendant ces terribles années, c'est surtout la politique du Communisme de Guerre qui fut responsable de la gigantesque Famine de 1921 - 1922, faisant 5 000 000 de morts.Alors qu'en 1917 (comme nous l'avons déjà vu) les ouvriers étaient peu nombreux : 3 millions seulement, il n'en restait plus que 1,2 millions en 1920. Martin Malia nous présente alors l'ironie suivante (page 207) :"Comme on le disait chez les mencheviks avec une belle ironie : tout ce qui restait, c'était une dictature sans prolétariat."En 1919 fut également fondée la 3ème Internationale ou Internationale Communiste (Komintern). Mais les premières tentatives de "Communisation" échouèrent entre 1919 et 1920 : à Berlin, en Pologne, etc..En mars 1921, des grèves se produisirent à Petrograd ainsi qu'une révolte à la base navale de Cronstadt. Les marins de Cronstadt représentaient la dernière force militaire encore capable de menacer le Pouvoir Communiste. Trotski se chargea de mener cette énième répression, dans un massacre de masse engendrant un bain de sang indescriptible. D'autres foyers de résistance perduraient encore, comme dans la province de Tambov. Le Général Toukhatchevski qui avait déjà été missionné par Trotski pour écraser l'insurrection de Cronstadt, fit de même avec celle de Tambov.En 1921, le marché économique fut remplacé par le Gosplan ou Comité d'État pour la planification, chargé de gérer "rationnellement" l'économie en terme de "besoins réels" et non plus en terme de profit ou de fonctionnement "anarchique" du marché. Au bout du bout de la régression économique, la monnaie fut abolie.Et en plus de cette horrible débauche de violence et de cette aberration économique, Trotski proposa de Militariser le monde du Travail, cela signifiait donc de diriger l'industrie comme son Armée Rouge !En parallèle, une campagne d'élimination de la religion et de persécution : des religieux, des artistes, des écrivains, des intellectuels, battait son plein. Car pour imposer l'idéologie Totalitaire Communiste, il ne pouvait exister qu'une seule "croyance".Chaque catégorie sociale considérée comme "ennemie du peuple" était décrite par une terminologie discriminatoire spécifique : "koulaks avides", "traîtres petits-bourgeois", "requins impérialistes", etc..La propagande du Parti Communiste Soviétique consistait à décrire tous les évènements qui se produisaient dans le pays ou dans le monde, à travers l'unique prisme de la "lutte des classes" dans : la presse, la radio, le cinéma, etc.. Le langage était idéologisé, instrumentalisé, politisé et fanatisé, tel que le décrit avec sa "novlangue", George Orwell dans son fabuleux ouvrage 1984.D'ailleurs, comme le disait Trotski lui-même lors de sa défaite face à Staline, en 1924 (pages 239 et 240) :"En dernière analyse, le Parti a toujours raison, parce que le Parti est le seul instrument historique donné au prolétariat pour résoudre ses problèmes fondamentaux. (...) Je sais que l'on ne peut avoir raison contre le Parti. On ne peut avoir raison qu'avec le Parti, et par le Parti, car l'histoire n'a pas créé d'autre chemin pour réaliser ce qui est juste."En 1922 fut formée l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (l'U.R.S.S.), comprenant 15 pays : la Russie, la Biélorussie, la Moldavie, l'Ukraine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan, l'Ouzbékistan, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie.Après la défaite des Armées Blanches et Vertes, la Russie étant exsangue, Lénine dut faire provisoirement marche arrière et instaura stratégiquement sa Nouvelle Politique Économique (N.E.P.). Cette N.E.P. fut un pseudo retour au Capitalisme, avec le libre échange, l'apparition d'une nouvelle classe d'entrepreneurs, les "nepmen", le retour de la monnaie, et de la "spéculation petite-bourgeoise" selon les termes communistes ; mais avec une industrie lourde toujours sous le contrôle de l'État.La tragique ironie de cette période, fut que des millions de Russes avaient été sacrifiés et massacrés durant la Guerre Civile et le Communisme de Guerre pour réaliser dans la barbarie, l'utopie Communiste, et voilà que Lénine avait recours au "savoir-faire"..., Capitaliste.Le terrible bilan humain de cette courte période entre octobre 1917 et 1923 s'élève à plus de 10 000 000 de morts civils et militaires, autant que durant tout le conflit de la Première Guerre Mondiale !Lénine mourut le 21 janvier 1924 et ce fut alors la course à sa succession principalement entre Trotski et Staline. Trotski très intelligent mais excessivement condescendant et trop sûr de lui, perdit face à un Staline nettement moins intelligent mais fourbe et rusé.Fin 1929, le Politburo (bureau politique du Parti Communiste d'Union Soviétique, le P.C.U.S.) décida, sous l'impulsion de Staline, d'abandonner la N.E.P. pour un retour à la collectivisation forcée du Communisme de Guerre et à l'industrialisation de masse. Que ce soit pour Trotski ou Staline, la N.E.P. représentait une anomalie voire une hérésie dans la mise en place du système Totalitaire Communiste, comme Martin Malia le précise (page 244) :"Aussi le Parti mit-il fin à la NEP avant qu'elle ne détruise le Parti lui-même, pour revenir à son itinéraire initial, celui du "communisme de guerre"."Et Staline lança donc son premier plan quinquennal.Il n'avait désormais pas d'autre objectif que celui consistant à continuer, reproduire et perpétuer : les mêmes moyens de Terreur que Lénine, pour appliquer impitoyablement la politique de "dictature du prolétariat" par la "lutte des classes", le Communisme de Guerre, etc., mis en place par l'Etat-Parti-Unique Communiste de Lénine.Le "catéchisme" Communiste s'appelait désormais le : Marxisme-Léninisme.A partir de janvier 1930, Staline proclama le "grand tournant", c'est-à-dire la "liquidation des koulaks" en tant que classe. Cette "Dékoulakisation" consistait à confisquer par la force les biens des "koulaks", ou de tout paysan refusant la collectivisation forcée et d'entrer dans les kolkhozes. Plusieurs millions de "koulaks" furent ainsi "Dékoulakisés" c'est-à-dire : déportés dans des wagons de marchandises dans des régions hostiles ou dans les camps de concentration du Goulag.Cette collectivisation forcée a engendré en 1932 - 1933 la "famine de terreur" dans la vallée de la Volga et en Ukraine, faisant 6 000 000 de morts ; Génocide nommé par les autorités Ukrainiennes, depuis 2006 : HOLODOMOR.Dans le cadre de cette Terreur de masse : 25 millions d'exploitations agricoles Russes furent transformées en 240 000 kolkhozes, plus des fermes d'État (les sovkhozes).Dans un discours de janvier 1931, Staline décida de payer les ouvriers à la pièce en fonction de la quantité produite en fixant des objectifs, afin de stimuler la productivité.Dans le même temps, pour éviter la "fluidité de la main-d'oeuvre", il instaura le passeport intérieur, comme décrit par Martin Malia (page 278) :"(...) Chaque citoyen devait se faire enregistrer auprès de la police pour vivre dans une ville donnée ; l'attribution d'un logement et des tickets de rationnement était conditionnée par la fixité de l'emploi, et l'absentéisme était assimilé à un délit et puni comme tel. C'était le début d'un processus d'asservissement de l'ouvrier à son travail qui, à la fin de la décennie, ramènerait au système policier du livret tel que l'avait connu le XIX siècle, sans parler de la déportation au Goulag."La propagande productiviste nommée le Stakhanovisme et basée sur la légende de l'ouvrier hyper productif : Stakhanov, devait servir d'étalon de productivité pour tout le monde ouvrier, dans le plan d'industrialisation à marche forcée.Comme Lénine et Trotski, Staline était un adepte des concepts du Taylorisme et du Fordisme, provenant du système Capitaliste.Puis, Martin Malia nous propose une excellente synthèse démontrant l'aberration du système, son impossible application en dehors de la Terreur, face à la réalité humaine, que représente le Communisme (page 302) :"En d'autres termes, la faillite du socialisme intégral ne vient pas de ce qu'il a été mis à l'épreuve pour la première fois au mauvais endroit, elle est dans l'idée socialiste en soi. A l'origine de cette faillite, il y a le refus de comprendre que le non-capitalisme complet est une impossibilité en soi, parce que la suppression de la propriété privée entraîne la suppression de la société civile et de toute autonomie individuelle : quand bien même ce non-capitalisme peut être approché pendant un temps, il demande un usage de la violence qui ne peut être maintenu indéfiniment.Le socialisme intégral n'est donc pas une attaque contre les abus spécifiques du "capitalisme" mais contre la réalité tout court. Il devient une tentative pour supprimer le monde réel, entreprise condamnée dans le long terme. Mais, pour une certaine période, cet effort peut réussir à créer un monde sur-réel, défini par son paradoxe : l'inefficacité, la pauvreté et la violence y sont officiellement présentées comme le souverain bien de la société. Un monde dont la société est impuissante à rejeter la fraude."Après l'"affaire" de l'assassinat de Kirov, eurent lieux les faux "Procès de Moscou" en 1936. L'immense "Purge" commença par le Parti Communiste lui-même. Zinoviev, Kamenev, Toukhatchevski, Boukharine, etc., furent fusillés, c'était l'ancienne Garde Bolchevique, celle de l'époque du coup d'État d'octobre 1917. Et tragiquement, cette "Purge" s'étendit dans la population Russe pour finir par l'exécution durant la "Grande Terreur" ou "Grande Purge", de 750 000 personnes fusillées en moins de deux ans, entre 1937 et 1938.Le futur remplaçant de Staline à la tête du Pouvoir en 1953, Khrouchtchev, un "pur produit" Stalinien fut chargé en 1938, en tant que Premier Secrétaire du Parti Communiste "Ukrainien" à Kiev, en pleine "Grande Terreur", d'établir de terrifiantes listes afin de remplir des quotas de personnes à exécuter ! Khrouchtchev faisait parvenir ces listes à Molotov ou directement à Staline. Khrouchtchev fit donc fusiller des dizaines de milliers d'innocents. Depuis l'ouverture des Archives de Moscou en 1992, les historiens détiennent l'ensemble des listes ayant conduit à l'opération d'extermination de masse que fut la "Grande Terreur". Khrouchtchev recruta un autre futur dirigeant de l'U.R.S.S., un certain Leonid Brejnev. A cette nouvelle génération de Staliniens, il faut ajouter également d'autres noms très connus : Gromyko, Kossyguine, Souslov, Andropov, Tchernenko, bref, tous ceux qui gouvernèrent l'U.R.S.S. de Khrouchtchev, jusqu'à..., Gorbatchev.Pour comprendre l'ignoble et véritable obsession systématique consistant à vouloir absolument obtenir et faire signer de faux aveux sous la torture avant d'être fusillé, dans l'"univers" criminel Communiste (confer Arthur Koestler Le Zéro et l'infini) ; Martin Malia nous propose une pertinente aparté sur la comparaison de la Terreur entre les deux grands régimes Totalitaires du 20ème siècle : le Communisme et le Nazisme (page 349) :"Les deux systèmes reposaient sur la violence, mais chacun l'utilisait différemment. Les camps de concentration nazis étaient majoritairement destinés à des non-Allemands, alors que les camps soviétiques étaient destinés à des "ennemis de classe" qui étaient citoyens de l'URSS. L'idéologie des nazis, simpliste, n'était qu'une idéologie de la volonté et de la force, ils pouvaient donc afficher leurs intentions agressives. L'idéologie soviétique était plus complexe, et, si elle proclamait la violence de la lutte des classes, elle la subordonnait au progrès de la raison et de l'humanité, ce qui l'empêchait d'admettre officiellement le seul règne de la force. Il était donc indispensable que les "ennemis" confessent leurs actions criminelles, reconnaissant d'eux-mêmes que leur élimination était juste."Justement, le 23 août 1939, Hitler et Staline signèrent l'infâme Pacte Germano-Soviétique à travers leur représentant respectif : Ribbentrop et Molotov. Les deux plus importants systèmes Totalitaires s'associaient afin de se partager, d'envahir la Pologne et d'anéantir une grande partie de la population Polonaise. Ainsi, ce monstrueux Pacte déclencha la Seconde Guerre Mondiale.Staline qui était particulièrement rancunier et revanchard (comme on a pu le constater durant la "Grande Terreur", avec ses anciens "camarades" de l'époque Léniniste), tenait cette fois-ci sa revanche ultime, suite à l'échec de "Communisation" de la Pologne en 1920.Des centaines de milliers de Polonais furent déportés en camps de concentration ou fusillés, indifféremment, par les régimes Nazi et Communiste. Le massacre, par le régime Soviétique, le plus connu étant celui de Katyn, dont furent exhumés dans l'ensemble des charniers de cette opération d'extermination des "élites" Polonaises : 25 700 victimes, ayant été fusillées.Cyniquement, lors du procès du régime Nazi à Nuremberg en 1945, les Soviétiques tentèrent de mettre ce massacre sur le compte du monstrueux régime du IIIème Reich de Hitler.Puis, le Totalitarisme Communiste s'"exporta" dans la Chine de Mao, dans la Yougoslavie de Tito, dans la Corée du Nord de Kim Il-sung, dans le Vietnam d'Hô Chi Minh, dans le Cambodge de Pol Pot, à Cuba sous Castro, etc..Voici ce que déduit Martin Malia, de l'inexorable trajectoire du Totalitarisme Communiste, durant la période qui va de sa création en 1917 et jusqu'à la mort de Staline, le 5 mars 1953 (page 401) :"Mais les idéologies, comme tous les desseins humains, sont soumises à ce que Hegel appelait la "ruse de la raison", et il n'y a pas de meilleure manière de comprendre Staline que de voir à l'oeuvre ce processus pervers dans la méthode barbare à laquelle il recourt pour bâtir le socialisme de Marx avec l'instrument légué par Lénine, le Parti. Que le résultat ait été monstrueux et absurde ne signifie pas que Staline ait trahi Marx et Lénine : il veut dire au contraire que l'entreprise était impossible autrement, que toute tentative pour réaliser ce programme demandait un usage massif de la violence, et ne pouvait déboucher que sur une surréalité privée de sens.""(...) Pour dire les choses autrement : l'utopie marxiste d'un socialisme intégral ne pouvait se réaliser par la logique de l'Histoire, il fallait que la logique de l'Histoire fût forcée par le Parti léniniste. Sans la prise de pouvoir par Lénine en 1917, le capitalisme n'aurait disparu nulle part, et la Seconde Internationale se serait desséchée face aux développements de la protection sociale dans les démocraties bourgeoises. (...) Le seul moyen de réaliser le marxisme était le léninisme, le seul moyen de mener à son terme le projet léniniste était le stalinisme."En 1956, Khrouchtchev réunit le XXème Congrès du Parti pendant lequel il lut son fameux "rapport secret", dans lequel il attaquait le défunt Staline : c'était la "Déstalinisation". Pourtant, Khrouchtchev s'était lui aussi "couvert de sang de la tête aux pieds" notamment durant : la "Grande Terreur", les déportations de masse de Polonais au Goulag et les exécutions de masse (dont celles de Katyn) en Pologne à partir de 1939, l'écrasement de la révolution Hongroise à Budapest en 1956, l'édification du "Mur de Berlin" en 1961 séparant brutalement du jour au lendemain Berlin en deux, entre la R.F.A. et la R.D.A., etc.. Malgré le fait qu'il fut un loyal exécutant des basses oeuvres de Staline, il reporta donc les millions de déportations en camps de concentration du Goulag et les millions de morts en U.R.S.S. sous l'unique responsabilité de Staline. C'était pratique ! Car cela lui permit d'une part, de tenter de se parer d'une "virginité" criminelle, et d'autre part, dans la foulée, de régénérer et de revitaliser le dogme Marxiste-Léniniste.Pendant les 40 années qui suivirent la mort de Staline, de 1953 à l'effondrement de l'U.R.S.S., en 1991, les dictateurs Soviétiques qui suivirent : Khrouchtchev, Brejnev, Andropov, Tchernenko puis Gorbatchev alternèrent inlassablement, selon l'expression de Martin Malia, entre un "Stalinisme mou" et un "Stalinisme dur" ou pour reprendre l'expression de l'historien du Communisme Stéphane Courtois, entre des périodes de "Totalitarisme de hautes et de basses intensités".Progressivement, les camps de concentration du Goulag furent remplacés par des "hôpitaux psychiatriques" dans lesquels étaient enfermés tous ceux qui étaient considérés comme des opposants et dissidents au régime (dont les plus connus sont : Alexandre Soljénitsyne, Vladimir Boukovski, Sakharov, etc.) ; ou bien ils étaient contraint à l'exil. Dans le même temps, les répressions sous Brejnev en U.R.S.S., ou dans les autres pays Communistes, se succédaient : l'écrasement du "printemps de Prague" en Tchécoslovaquie en 1968, l'instauration de l'état de guerre en Pologne en 1980 - 1981 avec la création par Lech Walesa du syndicat Solidarnosc, s'élevant contre le régime Totalitaire Communiste Polonais, etc.. D'ailleurs, Solidarnosc joua un rôle majeur dans la fragilisation du système Totalitaire Communiste d'U.R.S.S. conduisant à son effondrement, d'abord avec la chute du "Mur de Berlin" le 9 novembre 1989, puis définitivement en 1991.Toujours sous Brejnev, le Communisme Soviétique pénétrait en Afrique en 1975 : en Angola, en Éthiopie, etc., avec l'aide des troupes Cubaines de Castro.Et en 1978, ce fut l'invasion de l'Afghanistan par l'Armée Rouge Soviétique.Après être arrivé au Pouvoir en 1985, Gorbatchev renonça en 1988 au sacro-saint dogme du corpus Marxiste-Léniniste, celui de la "lutte des classes".Cette même année, il annonça le retrait de l'Armée Rouge d'Afghanistan, ainsi que les troupes Soviétiques et Cubaines d'Angola et d'Éthiopie.En 1989, ce fut le retrait du soutien : des sandinistes au Nicaragua et à Cuba. Il obtint également le retrait des troupes Vietnamiennes Communistes du Cambodge.Malgré tout, Gorbatchev étant toujours un Communiste convaincu et comme pour tous ses prédécesseurs dictateurs Soviétiques, il voulait régénérer le mythe Léniniste. Il s'inspira, lui aussi, de la N.E.P. de Lénine pour créer sa "Perestroïka" et sa "Glasnost". Il devait encore s'agir d'une nouvelle pose économique afin de relancer de plus belle, le régime Communiste.Mais cette "Perestroïka" économique était incompatible avec l'économie collectiviste Communiste et la "Glasnost" (transparence) en démythifiant l'idéologie Marxiste-Léniniste, laissait apparaître auprès du Peuple Russe, le caractère intrinsèquement criminogène et Totalitaire du régime Communiste. Après 70 années de Propagandes et de Mensonges intensifs, la vérité commençait à être dévoilée en ce qui concernait l'immensité des Crimes du Communisme, en se prêtant ainsi à la critique des nouvelles générations de Russes. Bref, le mythe Idéologique Communiste tout entier s'effondrait et dans ce cas, comme le dit un proverbe Russe : "Un poisson mort pourrit d'abord par la tête".Gorbatchev était donc un véritable Communiste "à la sauce" Marxiste-Léniniste, mais en excluant certains "ingrédients" fondamentaux constituant l'ossature du régime, il devint (bien malgré lui), 74 années après sa formation par Lénine, le fossoyeur du système Totalitaire Communiste Soviétique.L'année 1989 fut celle du début de l'effondrement du système Totalitaire Communiste dans le monde. D'abord en Juin avec les élections Polonaises donnant le signal d'un déclin du système en Europe de l'Est, ensuite avec le massacre, toujours en juin, de la place Tienanmen à Pékin en Chine, puis le 9 novembre avec la chute du "Mur de Berlin", et enfin avec le renversement de Ceausescu en Roumanie suivi de son exécution en décembre de la même année.En 1991, l'U.R.S.S. s'effondra définitivement et Boris Eltsine fut élu Président de la Fédération de Russie en juillet 1991. Ce furent les premières élections libres en Russie depuis..., 1917 !Comme le système Totalitaire Communiste tenait exclusivement par la Dictature de l'Etat-Parti-Unique et de la Terreur, pour maintenir l'illusion d'un "avenir radieux" du Communisme, tout relâchement de ce corpus Idéologique était automatiquement en proie à l'unique autre alternative de ce régime : son effondrement. Ce qu'explique parfaitement bien Martin Malia (page 603) :"la construction du socialisme soviétique ne pouvait donc se faire que dans un mélange d'illusion idéologique et de recours à la violence. Ce qui veut dire que toute l'"expérimentation" s'est déroulée selon des modalités perverses depuis le début, c'est-à-dire depuis la première tentative bolchevique de forcer le cours de l'histoire qu'est le coup d'État d'octobre 1917 et la politique de "communisme de guerre" adoptée en 1918 pour construire le socialisme par des moyens militaires. De ce "péché originel" découle le flot des autres violences, la collectivisation imposée d'en haut de 1929 - 1933, les purges, et la remise sur pied du système stalinien après la guerre."Et également (page 604) :"Dans la pratique, ce choix initial impliquait une révolution imposée d'en haut en permanence. Mais, à la poursuivre sans relâche, le régime courait le risque de détruire le pays, et il fallait périodiquement se replier sur une forme ou une autre de NEP, d'où l'alternance structurelle entre communisme "dur" et communisme "mou". Impossible pourtant de laisser triompher le communisme "mou", car il aurait détruit le régime. Ce qui fait que ni la NEP ni la "solution Boukharine" n'ont jamais été de vraies alternatives au stalinisme. Les vraies options d'un système fondé sur le choix léniniste étaient soit de faire à peu près ce que Staline a fait, pour le défendre ensuite sans faiblir, soit d'abandonner tous ses principes. Et c'est précisément ce à quoi est arrivé le néoboukharinisme de Gorbatchev en 1989 - 1991."Pour conclure, Martin Malia nous livre son excellente définition du Totalitarisme Communiste (page 608) :"Il faut savoir, enfin, affronter l'horrible vérité. Car si l'on veut bien regarder de près ce que "socialisme" veut dire, la réponse évidente à ce faux paradoxe des bonnes intentions produisant de mauvais résultats est que l'expérimentation soviétique n'a pas tourné au totalitarisme EN DEPIT DE son socialisme mais PARCE QU'elle était socialiste. On doit même aller jusqu'à dire que le socialisme, dans le sens intégral que lui donnaient Marx et la Seconde Internationale, est la formule achevée du totalitarisme car la suppression du "capitalisme" (entendu comme propriété privée, profit, marché) signifie l'extermination de la société civile et l'étatisation de tous les aspects de la vie ; et comme un ordre des choses aussi contraire à la nature ne saurait s'instaurer de lui-même, le socialisme intégral signifie aussi violence institutionnalisée du Parti.Réduisons la question à des termes encore plus simples : l'étatisation complète qu'opère le socialisme, concentrant le pouvoir politique et économique dans quelques mains, mène inévitablement à de monstrueux crimes contre les personnes et le peuple dans son ensemble. Même si Staline est l'apogée de ce processus, la théorie léniniste de l'accumulation primitive socialiste du pouvoir dans la dictature du Parti reste en vigueur jusqu'à la fin du régime."Et enfin (page 613) :"Le socialisme était conçu comme le couronnement de l'égalitarisme démocratique, et pourtant sa mise en pratique par le communisme soviétique a conduit au totalitarisme le plus complet des Temps modernes, et celui qui aura duré le plus longtemps. Pire encore, pendant des dizaines d'années, sa profession de foi humaniste a empêché une grande partie de l'humanité d'en discerner la vraie nature. La perversion soviétique de l'idéal démocratique a pris la forme suprêmement cruelle d'une déshumanisation de l'homme au nom d'une humanisation future de l'humanité. La tragédie socialiste soviétique se sera jouée pendant soixante-quatorze ans sous le signe de ce paradoxe : seul un immense idéal peut produire un crime immense."

Ce livre détaille de façon claire et précise toute l'histoire de l'URSS jusque 1996. Le repérage des éléments historiques n'est pas toujours facile.

Ce livre retrace l'histoire de la "Russie" du XXème siècle.Très documenté, très complet, et avec une grand ouverture d'esprit

La tragédie soviétique, by Martin Malia PDF
La tragédie soviétique, by Martin Malia EPub
La tragédie soviétique, by Martin Malia Doc
La tragédie soviétique, by Martin Malia iBooks
La tragédie soviétique, by Martin Malia rtf
La tragédie soviétique, by Martin Malia Mobipocket
La tragédie soviétique, by Martin Malia Kindle

La tragédie soviétique, by Martin Malia PDF

La tragédie soviétique, by Martin Malia PDF

La tragédie soviétique, by Martin Malia PDF
La tragédie soviétique, by Martin Malia PDF

Tuesday, May 1, 2012

Ebook gratuit Cuisinology

Ebook gratuit Cuisinology

Cuisinology . Est - ce votre temps supplémentaire? Juste que ferez - vous après? Avoir du temps supplémentaire ou de loisirs est extrêmement exceptionnel. Vous pouvez tout faire sans la force. Eh bien, nous vous attendons pour vous épargner peu de temps pour lire cette publication Cuisinology Ceci est une publication de Dieu pour vous accompagner dans ce temps libre. Vous serez certainement pas si difficile de savoir quelque chose de cette publication Cuisinology beaucoup plus, il vous aidera à obtenir beaucoup plus de détails et d' expérience. Vous rencontrez également les excellentes œuvres, la lecture de cet e-book Cuisinology ne comprendra pas votre esprit.

Cuisinology

Cuisinology


Cuisinology


Ebook gratuit Cuisinology

Trouvez beaucoup plus d' expériences, ainsi que la compréhension en consultant guide intitulé Cuisinology Ceci est une publication que vous essayez de trouver, non? C'est vrai. Vous avez fait venir sur le site à droite, puis. Nous vous donnons constamment Cuisinology, ainsi que les livres les plus préférés dans le monde à télécharger, ainsi que la lecture apprécié. Vous ne pouvez pas perdre de vue que voir cette collection est une fonction ou peut - être par involontaire.

Lorsque vous êtes vraiment friands de Qu'appelez que la publication, vous avez le livre le plus préféré, pas vous? Ça y est. Nous vous impliquons à promouvoir une publication intéressante d'un auteur professionnel. Le Cuisinology est le livre qui se termine toujours par être un copain. Nous favorisons cette publication dans le dossier doux. Lorsque vous avez les données douces de cette publication, il facilitera la lecture et l'amener partout. Pourtant, il ne sera certainement pas aussi difficile que le livre imprimé. Depuis, vous pouvez enregistrer le fichier dans l'appareil.

Lorsque vous voulez lire dans le cadre des tâches à la maison ou au travail, ce fichier peut être également conservé dans l'ordinateur ou de l'ordinateur portable. Donc, vous ne pouvez pas être inquiet au sujet devrait verser le livre imprimé lorsque vous l'amener quelque part. Ceci est l'une des raisons les plus efficaces que vous devez choisir Cuisinology comme l'un de vos matériels de lecture. Toutes les couleurs simples de méthode vos tâches pour être plus simple. Il va certainement vous conduire en plus à faire la vie fonctionne beaucoup mieux.

Après avoir obtenu les données du Cuisinology, vous devez comprendre comment gérer votre temps d'examiner. Bien sûr, beaucoup de gens vont certainement différentes façons d'organiser le moment. Vous pouvez l'utiliser dans votre temps libre à la maison, au travail, ou le soir avant de se reposer. Les données de livre peuvent être également stockées comme l'un des ici et maintenant du matériel de lecture

Cuisinology

Détails sur le produit

Relié: 256 pages

Editeur : Marabout (8 novembre 2017)

Collection : Cuisine

Langue : Français

ISBN-10: 2501116747

ISBN-13: 978-2501116749

Dimensions du produit:

22 x 2,8 x 26,7 cm

Moyenne des commentaires client :

4.2 étoiles sur 5

13 commentaires client

Classement des meilleures ventes d'Amazon:

34.931 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)

Bien illustré, facile à lire, intéressant, de bonne qualité je recommande .Des explications scientifiques qui nous permettent de comprendre la cuisine, bien sûr je n'ai pas de bases de formation en cuisine, peut etre qu'un cuisinier pro connait déjà ces informations dans leur formation?

Sujet bien maîtrisé, livre très complet (beaucoup de choses connues mais pas mal de choses qu'on peut oublier ou qu'on ne connait pas). Très bien documenté et parfaitement illustré. Je m'attendais à un livre de cuisine mais il aborde surtout l'art de la cuisine (localisation des "morceaux" de viande que l'on consomme, quel type d'ustensiles choisir et pourquoi, etc). Je suis ravie de mon achat.

J'ai trouvé ce livre dans la petite bibliotheque d'un restaurant où j'ai déjeuné récemment. Amateur avisé de cuisine, je l'ai trouvé plein d'information intéressante et des idées des fois intriguantes.Attention : ce n'est pas un encyclopédie mais une collection d'information et idées éclectique

Mais je ne sais pas pourquoi : ça fait un bout de temps que je ne l'ai pas ouvert.... pourtant le livre était assez excitant dans le magasin. Mon programme de CAP est largement plus écorné - ou alors je manque de temps : c'est possible aussi.je me suis demandée si j'allais le revendre

Ce livre aborde la cuisine de manière scientifique mais ludique. On y apprend pleins de trucs et astuces tout en se faisant une petite culture. Il est très bien écrit et ne nécessite pas de pré-requis.Donc ludique, bien écrit et illustré, facile à aborder.

J’ai acheté ce livre pour apprendre en profondeur les bases de la cuisine et les pourquoi du comment.Je suis très agréablement surpris et conquis par ce livre qui, toutefois technique, est pleins d’informations importantes.Des techniques, des conseils et des recettes basiques sont incluses tout au long de ce livre.(Voir les images pour l’intérieur du livre)

Beau livreClair et bien illustréInformations pertinentesJe recommande ce livre à tous les curieux intéressés par la cuisine

J'ai reçu ce livre en mauvais état, impossible de le renvoyer car il s'agit d'un cadeau. Je suis vraiment très déçue, je ne commanderai plus sur ce site !

Cuisinology PDF
Cuisinology EPub
Cuisinology Doc
Cuisinology iBooks
Cuisinology rtf
Cuisinology Mobipocket
Cuisinology Kindle

Cuisinology PDF

Cuisinology PDF

Cuisinology PDF
Cuisinology PDF